Trottinette électrique rime avec liberté… mais aussi avec responsabilité !
Avant de foncer cheveux au vent, mieux vaut savoir ce que vous risquez en cas de défaut d’assurance.
A RETENIR
- L’assurance est obligatoire pour toute trottinette électrique utilisée sur la voie publique, même pour un usage occasionnel.
2. En cas d’accident sans assurance, les frais peuvent atteindre plusieurs milliers d’euros, sans aucune prise en charge.
3. Une simple responsabilité civile ne suffit pas toujours : mieux vaut compléter avec des garanties comme la protection du conducteur ou la défense pénale.
L’assurance trottinette : une obligation légale, pas une option ⚖️
Depuis leur arrivée en ville, les trottinettes électriques font partie de la catégorie des NVEI (Nouveaux Véhicules Électriques Individuels), ou EDPM (Engins de Déplacement Personnel Motorisés).
Cela inclut :
- les trottinettes électriques (bridées à 25 km/h maximum),
- les gyropodes,
- les monoroues,
- les hoverboards.
À ce titre, elles sont soumises aux mêmes règles de circulation que les autres véhicules motorisés.
Une obligation définie par le Code des assurances
Selon le Code des assurances, tout véhicule motorisé circulant sur la voie publique doit être couvert, au minimum, par une responsabilité civile. Il s’agit de la garantie obligatoire de l’assurance trottinette. Elle sert à couvrir :
- les blessures causées à un tiers (piéton, cycliste, autre usager),
- les dégâts matériels causés à un autre véhicule ou à du mobilier urbain.
👉 Sans cette assurance trottinette obligatoire, vous êtes en infraction, même si vous l’utilisez occasionnellement.
Rouler sans assurance : quels risques en cas de défaut ? 💥
Le défaut d’assurance trottinette : une infraction à ne pas prendre à la légère
En France, rouler avec un EDPM sans être assuré, c’est commettre un défaut d’assurance trottinette, au même titre qu’une voiture ou une moto non assurée. Cette infraction est considérée comme grave.
Et peu importe que vous rouliez rarement ou uniquement pour de courts trajets : la loi ne fait pas de distinction.
Quels sont les risques en cas de contrôle ?
Les forces de l’ordre peuvent vous verbaliser si vous circulez sans attestation d’assurance. En cas de défaut d’assurance trottinette, vous encourez :
- une amende forfaitaire de 750 € (et jusqu’à 3 750 € en cas de passage devant le tribunal),
- la confiscation de votre trottinette,
- la suspension de votre permis de conduire s’il y a cumul avec d’autres infractions,
- une interdiction de conduire certains véhicules pour une durée déterminée.
Ces peines encourues s’appliquent même si vous n’avez causé aucun dommage. Un simple contrôle peut suffire.
En cas d’accident, l’addition peut être salée
Le vrai danger du défaut d’assurance trottinette, c’est le coût potentiel d’un accident. Sans responsabilité civile, vous devrez indemniser personnellement les victimes :
- soins médicaux d’un piéton blessé,
- réparations d’un véhicule endommagé,
- remboursement de mobilier urbain cassé.
Cela peut rapidement représenter plusieurs milliers d’euros, voire plus, selon la gravité des dommages.
En cas d’accident, qui paie quoi ? 🤕
L’accident trottinette : une situation qui peut vite coûter cher
Un accident trottinette peut arriver à tout moment : une collision avec un piéton, un accrochage avec une voiture, une chute causée par un nid-de-poule… Même si vous êtes prudent, vous n’êtes jamais totalement à l’abri.
Et la question se pose immédiatement : qui paie les dégâts ?
Si vous êtes responsable : votre responsabilité est engagée
Si vous êtes à l’origine de l’accident, vous devrez couvrir les dommages aux tiers.
Cela inclut :
- les frais médicaux d’un piéton blessé,
- les réparations d’un véhicule endommagé,
- ou encore les frais liés à du mobilier urbain détérioré (barrière, panneau, borne…).
👉 Sans responsabilité civile, tous ces coûts restent entièrement à votre charge.
Avec une assurance, votre contrat vous protège
Heureusement, si vous avez souscrit une assurance trottinette avec responsabilité civile, c’est votre assureur qui prend en charge :
- l’indemnisation des victimes,
- les frais de défense en cas de litige,
- certains frais annexes selon les garanties souscrites.
Cela vous évite de devoir avancer des sommes parfois très importantes, et vous protège juridiquement.
Quelle assurance choisir pour être 100% couvert ? ✅
L’assurance NVEI ou EDPM : une base obligatoire, mais pas suffisante
La responsabilité civile est le minimum légal pour tous les utilisateurs de trottinettes électriques, considérées comme des NVEI. Cette assurance NVEI couvre les dommages causés à autrui, mais pas ceux que vous pouvez subir vous-même (blessures, vol, casse…).
C’est une première étape indispensable… mais elle ne protège pas tout.
Les garanties à envisager pour une vraie sérénité
Pour être couvert légalement et correctement, l’idéal est d’opter pour une formule adaptée à votre usage et à la valeur de votre trottinette. Voici les principales garanties à considérer :
- Assurance responsabilité civile trottinette : obligatoire pour couvrir les dommages aux tiers.
- Protection du conducteur : prise en charge de vos frais médicaux si vous êtes blessé.
- La défense pénale et recours : pour vous défendre en cas d’accident dans lequel votre responsabilité est engagée.
Comment faire le bon choix ? Pensez au comparatif assurances
Chaque utilisateur n’a pas les mêmes besoins : certains roulent tous les jours en ville, d’autres seulement le week-end. Il est donc essentiel de choisir une formule adaptée à votre profil, à la valeur de votre trottinette et à votre fréquence d’utilisation.
Pour cela, un bon réflexe : consulter un comparatif assurances.
Cela permet de :
- visualiser les garanties incluses (et exclues),
- comparer les prix en fonction du niveau de couverture,
- vérifier les plafonds d’indemnisation, franchises et conditions (ex. : trottinette gravée, antivol homologué…).
Le bon réflexe : choisir la bonne assurance simplement 🧭
Face à la multitude d’offres sur le marché, il peut être difficile de s’y retrouver. Pourtant, protéger sa trottinette ne devrait pas être un casse-tête. Avec Assurton, tout est pensé pour vous simplifier la vie.
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FAQ rapide : vos questions, nos réponses ⚡
L’assurance trottinette est-elle vraiment obligatoire ?
Oui, l’assurance obligatoire s’applique aux trottinettes électriques (NVEI/EDPM). Vous devez au minimum être couvert par une responsabilité civile, comme pour une voiture ou un scooter. Elle permet d’indemniser les dommages causés à autrui.
Quelles sanctions si je roule sans assurance ?
Le défaut d’assurance est une infraction sérieuse. En cas de contrôle, vous risquez :
- une amende forfaitaire de 750 €, voire jusqu’à 3 750 € devant un tribunal,
- la confiscation de votre trottinette,
- une suspension de permis ou une interdiction de conduire certains véhicules motorisés.
Les sanctions s’appliquent même si vous ne causez pas d’accident.
Une assurance habitation suffit-elle ?
Non. L’assurance habitation couvre parfois la responsabilité civile, mais uniquement dans un cadre privé et pour certains engins non motorisés. Une trottinette électrique nécessite une assurance spécifique, reconnue comme obligatoire dès qu’elle circule sur la voie publique.
Que faire après un accident sans assurance ?
Un accident sans assurance peut avoir de lourdes conséquences :
- Vous devrez payer personnellement tous les frais (médicaux, dégâts matériels, indemnités).
- Si vous avez blessé un tiers, vous devrez l’indemniser intégralement.
- En cas de litige, vous ne serez pas défendu juridiquement.
D’où l’importance de souscrire une assurance avant qu’un accident ne survienne.
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